Cette victoire à Nieuil est évidemment une bonne chose. Face à une équipe accrocheuse et vaillante, avec un état d’esprit sur le banc de touche « surprenant », on a su ramener les 4 points. Bravo à tout le groupe ! Bravo pour le résultat et le comportement encore une fois exemplaire. Sur la manière, on a des choses à corriger. Et tant mieux ! Cela nous montre que nous devons rester concentrés et rigoureux. Rien n’est joué ! Nous sommes dans la dernière ligne droite et finalement c’est comme si le championnat démarrait maintenant. Le tiercé de tête tient son cap. RDV Vendredi pour préparer le match contre les Cheminots, avec la même détermination. Sur nos terres, dans notre village, on sera Fiers de porter haut les couleurs et les valeurs de l’AGV.
Les coachs
« Bravo Messieurs ! A mi-parcours de la seconde phase, on ne peut être que fier du comportement de l’équipe. Le groupe est en phase avec le projet de jeu. Les résultats sont là. Quand on regarde le chemin parcouru depuis le début de saison, on constate que l’équipe a progressé dans tous les secteurs de jeu : conquête, jeu groupé, jeu déployé, défense. Tous les joueurs sont concernés et nous tenons à les remercier tous de leur implication. L’équipe fait preuve d’un état d’esprit exemplaire (comportement sur le terrain, humilité, respect, solidarité, courage) et a démontré sa capacité à hausser le niveau de jeu quand c’est nécessaire. Mais la marge de progression est encore importante. Le prochain match contre Nieuil est un sacré challenge. Nous savons que nous y serons attendus. C’est un match que nous allons préparer avec le même sérieux et la même détermination.
Kiki, Gabo, Jean »
Bravo les gars ! Félicitations ! C’est une deuxième victoire à l’extérieur, contre un des leaders de la poule, arrachée avec nos valeurs mentales.
AS Cheminot Poitiers 0 - AG Villefagnan 3
Mi-temps : 0 - 3
Terrain souple et lourd
Pour AGV : 1 pénalité (21ème, Gaborit Julien)
Arbitre : M. Frederic CHARRUAUD comité Charentes-Poitou
Dès le coup d'envoi, les locaux montrent de belles intentions en enchaînant par leurs avants. Mais les Charentais laissent passer l'orage et prennent le jeu à leur compte. Adossés au vent, les bleus de l'AGV dominent et ouvrent le score par une pénalité à la 21ème minute. Les visiteurs multiplient les attaques mais échouent par deux fois à portée de l'en but adverse. A la 32ème, toujours sur pénalité, Pierron manque la cible de justesse des 40 m, le ballon frôlant le poteau droit. A la mi-temps le score en reste là. La deuxième mi-temps sera à l'avantage des Cheminots, mais leur domination demeure stérile. Chaque fois les bleus et blancs repoussent les assauts d'un pack local très en jambes.
Chaque équipe aura eu sa chance mais c'est finalement avec beaucoup d'énergie et de solidarité collective que l'AGV arrache une victoire en terre Poitevine.
Ré 18 – AGV 21
Aller chercher une victoire à Ré, c’est une grosse perf de toute l’équipe. Le groupe progresse à chaque sortie et nos deux derniers matchs se caractérisent par une énorme intensité. Les joueurs adhèrent au projet de jeu et en jouant tous la même partition, les résultats suivent. Mais au-delà du jeu, c’est un vrai groupe qui est en train de construire son identité propre autour des valeurs fortes de l’AGV : solidarité, courage, ténacité, humilité. Et ça, c’est un élément super positif pour la suite. A nous de cultiver ce sens, à nous de cultiver ce terrain propice à une belle aventure.
Néanmoins, dans ce match, on aurait du faire la différence beaucoup plus tôt. Il reste donc beaucoup de points à améliorer. La marge de progression est passionnante. Et c’est tant mieux ! Alors, on va continuer à bosser pour prendre encore plus de plaisir et préparer le match contre Nieuil de dimanche prochain.
Les coachs.
Pénitencier – AGV : c’était énorme…
Seuls, le rugby et ses valeurs, peuvent offrir de telles émotions.
Dimanche 18 janvier 2009. Nous jouons contre l’équipe du Pénitencier de Ré. Au-delà d’un match, nous savons tous que l’expérience est réellement hors du commun. Dans le vestiaire qui précède l’entrée dans ce monde inconnu, l’ambiance semble détendue. Presque trop. Chacun y va de sa blague comme pour masquer une forme de tension. Kiki rappelle quelques fondamentaux liés à notre sport. Se mettre dans le match. Faire abstraction de l’environnement pour donner une réplique digne à ces 15 mecs qui n’ont pas de visage pour l’instant. Nous sommes prêts.
A l’appel de notre nom, passage aux portiques, puis les verrous sautent. L’atmosphère est pesante, nous marchons, groupés, lentement, vers le petit stade. Chacun, à sa manière, prend la mesure du lieu. On entre enfin sur la pelouse. L’équipe du Pénitencier, toute en black, est déjà sur la pelouse. Quelques spectateurs aussi. Le début de l’échauffement est inhabituel. Des rires nerveux, une espèce de tension, un sentiment bizarre, inconnu. On est en train de vivre un truc. Collectivement. Gabo prend les choses en main, comme pour me rassurer et rassurer le groupe, je parle un peu : du jeu, de la défense. Se mettre dans le match. En même temps, se mettre dans l’évènement, croquer pleinement ce moment, mais se rappeler aussi que nous sommes ici pour jouer.
Le match débute. D’emblé, nous sommes mis au parfum. Le premier placage est d’une rare intensité. Oups !... Jérôme se relève. Avec Kiki, on se regarde. On a cru devoir ramasser des « morceaux », mais non. C’est un solide. C’est un Bastier quoi… On comprend que tout le match sera comme ça : engagement physique, intensité, envie.
Les 30 joueurs se livrent à un rude combat, viril, engagé, généreux. Quel match ! Les mecs du Pénitencier jouent avec un physique énorme . Il faut dire que la plupart d’entre eux ont découvert la pratique du rugby il y a 9 mois… Chapeau messieurs ! Le rythme est élevé, les contacts sont généreux. Chacun donne tout ce qu’il a.
On cherchait un match pour préparer la seconde phase et bien Merci. Merci de nous avoir donné cette réplique.
Au coup de sifflet final, les poignées de mains témoignent d’un grand respect réciproque.
Dans la petite salle dédiée à la 3ème mi-temps, le pot est à la hauteur du match, d’une grande intensité émotionnelle. Un joueur, tailleur de pierre de métier, nous offre un trophée réalisé par lui, spécialement pour l’AGV. Nous sommes profondément touchés par ce geste. On se mélange, échanges, discussions, regards, entre nous tous. Nous avons gagné leur respect sur le terrain. Ils ont gagné le notre. La confiance s’instaure et on parle de choses et d’autres. Oui, Medhi (ça se prononce Medji), tu as été vaillant, comme tous tes coéquipiers. Tu as été un 15 généreux, tu as tout relancé, débordant d’énergie, et on te souhaite un bon rétablissement pour ton entorse à la cheville.
Malheureusement le pot ne dure qu’une vingtaine de minutes et nous devons repartir. A nouveau des sourires, des regards, des poignées de mains et des « au-revoir »…
Merci de cet accueil, Merci de ce morceau de vie.
On repart vers notre vestiaire. Les serrures se ferment derrière nous. On vient de vivre un truc.
Une expérience collective et humaine extraordinaire…
La qualification en troisième série était acquise avant le coup d’envoi. Les enjeux de ce match étaient plus psychologiques : être leader pendant les fêtes de Noël et marquer les esprits pour la seconde phase. Compte tenu du match allé qui avait été difficile pour nous, il fallait aussi remettre les choses à leur place. Finalement, pour un match sans enjeu, la pression était plus présente que jamais. Faut dire que l’équipe de Nieul est une belle équipe et ils avaient à cœur de faire un résultat chez nous.
Les coachs : Kiki, Gabo, Jean.
"Une victoire en terre maritime par 25 à 3, ça reste exceptionnel ! Et le point de bonnus offensif en cerise sur le gâteau !
C'est une victoire sérieuse à l'extérieur, même si nous n'avons pas produit un grand jeu parce que nos attaques manquaient un peu de tranchant.
Mais encore une fois les joueurs ont été exemplaires sur l'aspect comportement. On peut penser que l'équipe a gagné en maturité ces dernières semaines. Non seulement le comportement est au rendez-vous mais aussi on peut maintenant compter sur un fond de jeu suffisamment solide pour donner confiance à tout le groupe.
On s'était déplacés à Tonnay sans trop d'enjeu. La 3ème place qualificative pour la 3ème série était acquise. Avec kiki et Gabo, on souhaitait essayer des joueurs à de nouveaux postes et donner du temps de jeu à d'autres qui avaient surtout essuyé la main courante depuis le début de saison. N'empêche, dans son brief d'avant match, le coach, kiki, s'est bien gardé d'afficher cet objectif qui aurait pu être démobilisateur. Les consignes ont porté sur la solidité défensive, la discipline et l'envie de jouer.
Nous sommes très satisfait du résultat. Le collectif a répondu présent et la chance donnée à certains s'est transformée en jackpot !
Mathieu Baritault (dit Babar, non pas en rapport à la trompe mais à son nom tout simplement) a fait ses débuts au centre et marqué 2 essais. Sébastien Ayrault est rentré au talonnage, a chipé une balle sur introduction adverse, pris une "poire" en pleine gueule et marqué un essai lors d'un travail collectif du pack ! Quel baptème !
Christopher Gentil a été énorme, bonifiant ses ballons, c'est avec toute sa rage et sa puissance qu'il marque en débordement !
bravo à tous !
Il faudra maintenant confirmer tout ça, dès dimanche, face à Neuil !"
Jean
Malgré de mauvaises conditions climatiques, nous avons assister à un bon match. Les deux équipes n'ont pas hésité à jouer à la main. Notre domination du début de match fut récompensée par 2 pénalités par la suite nous avons commis beaucoup trop de fautes dans les regroupements. Réduit à 14 après une énième faute, le PEC est revenu dans le match en marquant un essai .
En commettant moins de faute et en étant plus pressant sur le porteur du ballon, nous sommes revenu dans la partie. Mais beaucoup trop d'approximation dans notre jeu aurait pu nous coûter le match heuseusemnt notre détermination nous a permis de sortir vainqueur de cette confrontation en marquant un essai puis une pénalité et pour finir un drop. Félicitation à tout le groupe qui a montré beaucoup de solidarité et d'envie.
Gabo
Un match à domicile contre Roumazières avec une victoire (25-10) et un déplacement au PEC qui se solde par une défaite (10-8), quels enseignements tirez-vous de ces 2 sorties ?
« Disons que c’est un peu tôt pour faire un bilan. Contre Roumazières c’était le premier match de la saison. Bien sur, on a beaucoup de choses à améliorer mais aussi quelques points de satisfaction. »
Quels sont ces points de satisfaction ?
« D’abord, il faut se féliciter de l’alchimie entre les « anciens » et les nouveaux. On a intégré 7 nouveaux joueurs cette année et le « ciment » semble bien prendre. On a effectué de nombreux changements pendant le match et la production de l’équipe est restée constante.
Ensuite, les joueurs ont pris et donné du plaisir à tous par leur envie collective. Il faut conserver et entretenir cet enthousiasme. On a produit du jeu sur toutes les lignes et, ça, c’est conforme à notre projet ! »
Que reste-il à améliorer alors ?
« Tout ! On produit du jeu mais pas toujours à bon escient. Du coup, on est parfois à côté de ce qu’il faudrait faire dans telle ou telle situation. Un exemple : au PEC, on n’a pas su utiliser le vent en première mi-temps. En plus, quand tu entames le match en regardant jouer l’adversaire, à la sortie, tu le payes cher !
En revanche, la réaction des garçons en seconde mi-temps est exemplaire ! Ce n’était plus la même équipe sur le terrain. »
Aujourd’hui contre Tonnay Charente quels sont vos objectifs ?
« Toujours les mêmes : gagner ! On joue tous nos matchs pour gagner, surtout à domicile. Gagner, prendre et donner du plaisir, c’est notre ambition de chaque match.
Mais on sait que les maritimes sont coriaces.
Au-delà de ça, on souhaite continuer à mettre en place notre projet de jeu lors de cette première phase. Tonnay c’est toujours un bon test. »
Vous êtes deuxième de la poule, est-ce conforme à vos attentes ?
« Un peu tôt pour faire les comptes ! Mais globalement, c’est satisfaisant. On gagne à domicile avec le point de bonus et on ramène le point de bonus défensif lors du déplacement au PEC.
A nous de confirmer aujourd’hui.